Harpe celtique...
La harpe celtique est un instrument de musique ancien
répandu en Irlande (cláirseach), en Écosse, au
Pays de
Galles (telyn) et en Bretagne (telenn) pour accompagner la
musique celtique. Elle jouit d'un regain de popularité assez
récent en Bretagne, depuis les années 1950. Plus petite que
la harpe de concert, elle est plus maniable. Elle possède un
répertoire propre né de l'époque où elle était l'instrument
des musiciens ambulants.Elle fait notamment partie des
symboles de l'Irlande.
Les harpes triangulaires celtiques seraient d'abord apparues
chez les Pictes de Pierres en Écosse au VIIIe siècle et plus
tard en Irlande au XIe siècle. En Irlande entre le XIIe
siècle et le XVe siècle, les personnes aveugles qui ne
pouvaient pas participer aux travaux habituels étaient alors
dirigés vers le filage de la paille pour rempaillage de
chaises ou bien on leur enseignait la harpe. Les aveugles
furent nombreux parmi les harpistes de l'époque et souvent
de très bons joueurs et compositeurs, leurs sens du toucher
et de l'ouïe étant très développés. Le compositeur Turlough
O'Carolan était lui-même aveugle. De ce fait beaucoup
d'œuvres ne furent transmises que par oral et un très grand
nombre d'entre-elles ont aujourd'hui disparu.
Seuls trois exemplaires de harpes celtiques anciennes
(appelées aussi « harpes gaéliques ») nous sont parvenues :
la harpe dite de Brian Boru, exposée au Trinity College de
Dublin, la harpe de la Reine Marie et la harpe de
Lamont,
ces deux dernières étant conservées en Écosse, au National
Museum d’Édimbourg. Le plus ancien fragment (12ème ou 13ème
siècle) a été trouvé dans une tourbière irlandaise.
Sa colonne cintrée la rend reconnaissable entre toutes les
harpes. Elle possède généralement 32 à 38 cordes. De nos
jours, les cordes sont le plus souvent en nylon, mais on
trouve aussi des instruments montés avec cordes de bronze,
en acier, en fibre de carbone ou en boyau (de mouton).
Des « taquets » (ou palettes) encore appelés «
leviers »,
fixés près de la partie supérieure de chaque corde,
permettent de modifier la hauteur d'un demi-ton pour jouer
les altérations (dièses/bémols). On accorde généralement la
harpe celtique en mi bémol majeur avec les taquets en
position basse, ce qui permet ensuite de jouer dans les
tonalités ayant jusqu'à quatre dièses ou trois bémols.
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Mélodéon...
Le mélodéon est un accordéon diatonique du type des
instruments qui ont existés vers la fin du XIXème siècle.
Pourvu d'un clavier mélodique de
10 boutons et d'un clavier
d'accompagnement doté d'une basse et d'un accord, organisé
sur le principe tonique-dominante, le mélodéon, de
fabrication allemande à l'origine, possède 4 voix sur 3
octaves (basson - 2 flûtes - piccolo) ce qui lui confère une
sonorité particulière.
Vers 1885 la Louisiane adopte le
mélodéon et les musiciens cadiens créent rapidement un
véritable style musicale avec ce " petit accordéon ",
qui
est également très répandu en Irlande et au
Québec.
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Violon...
Le violon est un instrument de musique à cordes
frottées. Constitué de 71 éléments de bois (érable,
buis, ébène, etc.) collés ou assemblés les uns aux
autres, il possède quatre cordes accordées à la
quinte,
que l'on peut frotter avec un archet ou pincer avec
l'index en pizzicato.
La famille du violon inclut
également l'alto et le violoncelle, auxquels sont
souvent associées la contrebasse et la plus rare
octobasse, bien que ces dernières soient plutôt dérivées
de la viole ; le violon est le plus petit de ces
instruments et celui offrant la tessiture la plus aiguë.
Parmi les membres de cette famille, on pourrait
également citer le violone.
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Mandoline...
La mandoline est un instrument de musique à cordes
pincées originaire d'Italie. C'est un
petit luth à
manche court répandu tout autant dans la musique
classique que populaire ou traditionnelle, notamment
dans les pays méditerranéens, mais c'est la chanson
napolitaine qui lui a donné ses lettres de noblesse.
Longue de 70 à 75 cm, la mandoline comporte une caisse
de résonance bombée en lamellé-collé, une table
d'harmonie avec une grande ouïe centrale ovale, un
manche court, étroit et muni de frettes, se terminant
par un chevillier qui sert à accrocher les cordes.
On distingue deux grands types de mandolines :
- la mandoline milanaise
ou mandurina, à six cordes doubles — le plus souvent
en boyau, jouées avec les doigts, ou en acier,
jouées avec un plectre — accordées à l'unisson comme
suit : sol2, si2, mi3, la3, ré4, sol4. L'instrument
actuel s'accorde toutefois souvent comme la guitare.
Elle dérive directement des instruments appelés
quintern par Sebastian Virdung dans son Musica
getutscht (1511) et pandurina par Michael Praetorius
dans son Syntagma musicum (1619). Sa caisse de
résonance est en forme d'amande, son dos bombé est
composé de côtes en bois dur, et sa table d'harmonie
comporte une ouïe circulaire.
- la mandoline napolitaine
ou mandolino est apparue dès le XVe siècle, comme
l'attestent quelques documents iconographiques. La
première source écrite mentionnant cet instrument,
due à Francesco Redi, date de 1685. D'après Richard
Campbell, il existerait encore 3 exemplaires de
mandoline napolitaine, datant respectivement de
1609, 1655 et 1660.
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Dulcimer...
Le dulcimer est un instrument de musique membre de la
famille des cithares. Le terme dulcimer est attribué à deux
instruments fort différents : le hammered dulcimer, instrument à
cordes frappées et le dulcimer
proprement dit, mountain dulcimer ou Appalachian dulcimer,
instrument à cordes pincées joué dans la musique américaine.
Il est d'origine européenne (celte et nordique), ayant
survécu dans les montagnes Appalaches, où les migrants
l'avaient jadis apporté. C'est un cousin de l'épinette des
Vosges, du hummel, du scheitholt allemand et du langeleik de
Norvège.
Après une longue période d'oubli, le dulcimer a connu un
regain d'intérêt dans les années 1970, à la faveur du
mouvement folk. Depuis, des luthiers ont repris sa
construction aux États-unis et au Canada, et d'importantes
rencontres de musiciens ont lieu sur le continent
nord-américain, donnant lieu à des concours. |
Flûtes harmoniques...
La flûte harmonique est une flûte caractérisée par l'absence
de trous pour les doigts, très répandue dans les
pays
scandinaves et en Europe de l'Est.
Un
seul doigt travaille en effet, à l'extrémité de la flûte,
qu'il bouche ou débouche.
Cela permet donc de faire deux notes différentes, dont le
flûtiste peut obtenir les premières harmoniques en
augmentant la pression de son souffle.
Les notes principalement utilisées sont comprises entre la
deuxième et la 4e octave; on obtient alors une gamme dite
"harmonique".
On trouve cette flûte dans de nombreuses musiques
traditionnelles notamment norvégiennes et
suédoises.
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Guitare...
La guitare est un instrument à cordes pincées qui est
joué avec les doigts ou avec un plectre (ou médiator).
Sa popularité, déjà établie aux siècles derniers, s’est
accentuée avec la diffusion internationale des musiques
anglo-saxonnes au XXe siècle: jazz, blues, pop, rock. La
guitare est utilisée dans le flamenco, la
musique
classique, le country, certaines
musiques
traditionnelles latines ou celtiques.
Avec le piano,
l'harmonica et le violon, c’est probablement
l’instrument le plus diffusé au monde.
Il existe différents types de guitares (acoustique,
guitare flamenca, électrique, électro-acoustique…), tous
issus de la guitare classique, et qui
partagent des caractéristiques et des techniques de jeu
communes tout en apportant une richesse sonore propre à
cette famille d’instruments.
Toutes les guitares, sauf la guitare électrique, possèdent une
caisse de résonance qui amplifie la vibration des
cordes. La hauteur des notes est modifiée par appui d’un doigt sur la corde jusqu’à ce qu’elle rentre
en contact avec le manche de l’instrument, réduisant
ainsi la longueur de la partie susceptible de vibrer. Plus la partie vibrante est courte, plus le
son est aigu.
Par son encombrement réduit, son faible poids, sa
richesse harmonique, son coût modique et son adaptation
à de nombreux genres musicaux, elle est l’instrument favori de beaucoup pour l’accompagnement du
chant.
Comme elle permet de chanter en même temps qu’on
en joue, elle est aussi prisée par beaucoup d'auteurs-compositeurs-interprètes
contemporains, surtout à leurs débuts.
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Accordéon diatonique...
L'accordéon diatonique est un instrument de musique à
clavier, utilisant des anches libres, excitées par un
vent variable fourni par le soufflet
actionné par le musicien.
L'appellation accordéon
diatonique est très souvent utilisée à tort pour
désigner l'accordéon bi-sonore : dans un accordéon
bi-sonore, chaque touche produit deux notes différentes
produites par deux anches montées sur un même sommier,
suivant le sens d'action du soufflet
(poussé ou tiré). Cet accordéon possède une organisation
comparable à celle de l'harmonica diatonique,
c’est-à-dire organisée suivant une ou plusieurs
gammes diatoniques. Certains modèles d'accordéon sont
appelés « diatoniques » alors qu'ils ne le sont pas (par
exemple les modèles à trois rangées ou à
deux rangées et demi sont bi-sonores mais chromatiques.
De même, il existe des accordéons diatoniques qui ne
sont pas bi-sonores comme l'accordéon
diatonique russe (garmoshka).
De nombreux modèles existent, et ont été transformés
selon les besoins des musiciens au cours de l'histoire.
Un modèle est devenu référence de facto en
Europe. Il est à deux rangées avec 2 tons et demi
d'écart entre les deux rangées. Chaque rangée est une
gamme diatonique. On définit par là le modèle :
par exemple sur un modèle sol-do, la première rangée est
la gamme diatonique de sol et la deuxième rangée est la
gamme de do. Mais d'autres modèles
peuvent comporter d'autres tonalités, comme
la-ré,
do-fa, ré-sol, si b-mi b ou le système «
British
chromatic » soit à deux rangées si-do, do-do#, do#-
ré et ré-ré#, soit à 3 rangées si-do-do#.
Certains modèles comportent trois ou quatre rangées, ce
qui permet d'avoir de nouvelles notes, en particulier
des demi-tons, qui sont quasiment absents
des deux premières rangées. Les rangées supplémentaires
ne sont pas standardisées, mais sont propres à chaque
accordéon suivant les demandes du joueur.
Pour la plupart de ces modèles, le terme bi-sonore est
plus adapté que diatonique ; en effet l'ajout de rangées
supplémentaires rend l'instrument
chromatique.
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Sanza...
La sanza (Centrafrique), likembe, budongo, mbila, mbira
(Zimbabwe), mangambeu (Cameroun), kondi (Sierra Leone),
karimba ou kalimba (Ouganda), est un instrument de
percussion idiophone typiquement africain
.Il est communément appelé piano à pouces, et se
rencontre aussi en Amérique latine, où les esclaves l'ont
emporté. À Cuba, il existe une variante appelée
marimbula.
L'instrument est constitué d’une sorte de clavier en métal
ou en bambou accordé (sur une gamme pentatonique ou
diatonique), et d’un résonateur (calebasse, planche, boîte
de conserve, etc.). On fait coulisser les lamelles pour les
accorder. Il y a aussi parfois des sonnailles diverses :
capsules de bouteilles, anneaux de fer blanc,acier.
On en joue sur les lames avec les deux pouces
alternativement, parfois complété par l'index droit.
C’est l’instrument typique des griots et conteurs africains.
Dans la mythologie bantoue, c'est l’auxiliaire du Créateur
du Monde, chaque lame représentant une phase de la Création.
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Harmonica...
L'harmonica est un instrument de musique à vent fonctionnant
sur le même principe que l'accordéon : des anches
métalliques de taille et de poids uniques, produisent des
sons en vibrant au passage de l'air (aspiré ou soufflé).
D'une tessiture normale de
trois octaves, il se décline en
trois grandes familles :
l'harmonica diatonique simple ; l'harmonica
diatonique double ; l'harmonica chromatique.
L'harmonica est un instrument reposant sur le
principe de la guimbarde à anche libre. Dans cette catégorie on trouve des
instruments aussi variés que l'accordéon ou encore la
guimbarde. Mais quand l'un fait vibrer l'air (et donc les
anches) par un soufflet ou le second simplement au doigt,
leur ancêtre commun à tous est déjà bien plus proche de
l'harmonica. En effet, le plus ancien instrument à anche
libre semble être un instrument chinois datant du IIIe
millénaire avant Jésus-Christ, le m'buat, lequel se jouait
au souffle. Une source semblerait indiquer que le Sheng,
instrument chinois datant du 3eme millenaire avant J-C soit
l'ancêtre de l'harmonica et qu'au début du 19eme siècle les
Allemands s'en soient inspirés Et pour couronner la
ressemblance, cet instrument pouvait déjà se jouer comme
l'harmonica de nos jours soit en soufflant, soit en
aspirant, ce qui est rare encore aujourd'hui.
Des instruments similaires se retrouveront dans diverses
civilisations : le sheng en Chine, le
keyn au Vietnam, le
sian en Corée, le shô au Japon, etc.
Il en existe de multiples, étant donné que chaque choix
d'accordage, de matériaux pour les construire, de taille les
distinguent les uns des autres. On peut néanmoins diviser la
population des harmonicas en cinq grandes familles :
- les diatoniques à lames simples (avec des choix d'accordages multiples : Richter, semi diminué, etc.) ;
- les diatoniques trémolos ou lames doubles (accordés à l'octave) ;
- les chromatiques à tirettes ou non ;
- les basses (qui sont chromatiques) joués en soufflé uniquement ;
- les chords ou polyphonias, harmonicas d'accompagnement jouant des accords uniquement.
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Tambourin...
Le tambourin est un instrument de percussion
populaire et universel, qui fait partie de l'orchestre ; il
est constitué d'un court cylindre de bois (en général), qui
sert à la fois de (petite) caisse de résonance et de manche,
d'un diamètre variant d'une vingtaine à une cinquantaine de
centimètres sur lequel est tendue une membrane (en peau
animale éventuellement) qui sert de surface à percuter.
La technique du tambourin varie
énormément selon les civilisations : certaines tiennent le
tambourin dans une main et le frappent de l'autre, d'autres
le tiennent et le frappent des deux mains. Toutes utilisent
les différents sons (à l'instar des percussions à peau en
général : plus ou moins sourd selon que la zone frappée est
au centre ou sur le côté de l'instrument). Le tambourin se
joue dans la plupart des civilisations à mains
nues, sauf en ce qui concerne, par exemple, le
tambourin irlandais qui se sert des deux extrémités d'une
seule et même baguette.
Certains tambourins comportent des cymbalettes
sur le cylindre en bois, d'autres des anneaux mobiles fixés
entre la paroi interne et le support. D'autres possèdent un
manche en bois fixé derrière la paroi interne, entre le
cylindre, ce qui permet à une main de modérer le son de la
zone frappée. D'autres possèdent des timbres
sous forme de cordes en cuir plaquée contre la membrane.
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